Silence... long silence: intensité, activités,... Kaléidoscope d'un fondu d'Islande

2 mois...oui, je l'avoue avec une petite honte, 2 mois sans nouvelles, sans news sur le blog (ne serait ce que mettre des photos d'Islande!), sans prendre de nouvelles de vous, restez en France... j'ai un peu de regret, et je ferais tout pour rattraper mon retard une fois de retour... me comprendrez vous?

Au fur et à mesure de mes rencontres, ma vie ici n'a cessé d'augmenter en intensité. Mon désir de profiter de l'Islande  se dispute avec ma recherche d'apprentissage et la concrétisation de mes futures projets (et d'un plan B si je ne trouve pas d'entreprise pour mon apprentissage). Ainsi, mes journées s'enchainent à un rythme effréné: boulot, Islande, recherches d'entreprises et projets... je ne pourrais pas tenir ce rythme toute ma vie,  mais je me porte comme un charme et ne m'ennuie pas! Revenons tout d'abord à mes premières semaines en Islande:

 

     

      Ma vie à Hafnafjordür avec Björn, mon impressionnant colocataire de 60 ans, m'a permis de sympathiser d'en apprendre plus sur la vie en Islande. Ce sympathique monsieur, qui adore parler des différents aspects de la vie, m'a emmené avec un de ses amis dans sa maison d'été. Sur une petite île au milieu d'un fjörd, à 15 km du cercle polaire arctique.  

            

            De longues heures passé à marcher en solitaire, à travers les fabuleux paysages qu'offre cette île, parfois sans aucune trace d'être humain. Avec les mouettes et autre oiseaux comme compagnons, j'ai savouré les sommets enneigés et falaises de ce superbe fjord. 

      De retour à la maison, l'ami de Bjorn (tout aussi impressionnant) sort de son sac un flanc de porc (format A3) en s'exclamant: "ça c'est de la nourriture saine!". Une trentaine de minutes au four, quelques pommes terres revenues dans de la confiture, et le repas est prêt! Une fois rassasié (t'es sûre? pas un peu plus de confiture avec tes pommes de terres?), viens le temps du jeux de cartes Islandais, autour d'un verre... dehors, il commence à faire nuit (il est minuit)tout le monde vas au lit ... ou presque! La nuit est exceptionnellement clair... je guette une éventuelle aurore boréale pendant plusieurs heures... une attente malheureusement veine. 
De sacrés bon moments sur Hrisey Island , je quitte l'île avec un petit pincement au coeur...

  Ma vie avec mon impressionnant colocataire à ensuite tranquillement suivi son cours... 
Mon travail à l'entreprise est devenus une routine: analyses et tests toutes les heures, je remplis mon temps libre en donnant un coup de main sur la chaine production de sodas et bières pour alimenter le marché Islandais. 

En discutant de mon rêve autour de moi (passer une journée sur un bateau de pêche) j'ai pus rentrer en contact avec Jön, the fishermen. Ce fût une des expériences les plus forte de mon séjour: Départ à 4 heure du matin, Jön me propose du poisson séché  et me parle de son ancienne vie de capitaine.  2 heures de bateau quelques filets de poissons séchés plus tard, nous atteignons enfin la zone de pêche. Sur 14 heures de mer, j'ai connue  et vue des morues de 1m pour 14 kg, des orques, dauphins... et le mal de mer!! Une fois la pêche commencée, j'ai pus donner un coup de main pendant 2 heures ( remonter puis saigné les poissons). Mais très vite, l'odeur rance de cambouis et de vieux poissons, ajoutés au fort tanguage du bateau, m'ont fait ressortir mon petit dèj (et bien plus)....
Affalé au bastinguage du petit bateau, je me revois à nourrir les poissons, les mouettes gémissant autour de mois et Jön me souriant gentiment... j'ai souffert, mais avec le sourire au lèvre! J'ai passé 9 heures à comater sur le bord du bateau, levant les yeux seulement aux cris de Jön me montrer les dauphins et autres belles prises... puis je recommencé à remplir à l'océan... 9 longues heures quand "Lucas, il est temps d'être un homme, conduit le bateau!", je me retourne pour voir le visage de Jön, pour voir si il plaisanté. Le vieille homme, souriant, me fait signe de m'asseoir. A partir de ce moment, je n'ai plus eu le choix: étant à l'intérieur, je ne pouvais pas abandonner la bar pour déguobillé...




Début mai, j'ai décidé de me rapprocher du centre ville, connaitre la vie nocturne dont on m'avait temps parlé. Une nouvelle que mon colloc (et proprio) n'a pas apprécié. Après quelques discussions, j'ai finalement quitté la banlieue sud en très bon termes avec Bjorn mon proprio.

Je vis depuis le 15 mai à 20 minutes à pied du centre ville et à 10 min en bus de mon boulot. Les bus s'arrêtant à 23h, je n'ai plus l'angoisse des 2 heures de marche à pied pour rentrer à Hafnarfjördür. 

J'ai d'abord été en coloc avec Tim et Jesus, un suisse-allemand et un espagnol. Le premier est ici pour profiter de la vie dans ce pays qu'il avait déjà visiter, l'autre souhaite simplement travailler à l'étrangé Si mon premier moi avec Bjorn avait été trés enrichissant, j'ai adoré retrouver un rythme de vie auquel j'adhère to-ta-le-ment: centre ville, me voilà!

Florent, un ami français, est venus pour quelques jours en Islande, ce qui nous a permit de louer une voiture à un trés bon prix. En 4 jours, c'est presque 1500 km de paysages magnifiques  de la côte sud que nous avons traversé... et il reste encore tellement à faire!
Tim est rentré dans son pays la semaine dernière. Lanka, de République Tchèque à pris sa place. Ancienne volontaire à la croix rouge, elle m'a permit de rentré en contact avec bon nombre de jeunse venus de toutes l'Europe (Hongrois docteur en Biologie,étudiantes allemandes, volontaire européen française, étudiant vénézuelien, ...

Me rapprocher du centre m'a permis d'intensifier mes activités, désormais, je me suis mis au kayak de mer, rugby avec la première équipe de l'histoire Islandaise, natation en mer et en piscine... et centre ville!!

     Anglais, Irlandais, Ecossais, Islandais, Australien, Sud Africain, Français, Polonais, ... une équipe hétéroclite se retrouve 2 fois par semaine en vue d'un match contre une équipe américaine cette été. Les entrainements se déroule dans un style particulier: l'équipe étant gérer par 6 entraineurs, de nationalité différentes, et qui ne sont pas toujours d'accord. La préparation se fait au jour le jour, dans un joyeux brassage culturel et linguistique.

      Aprés presque 2 mois passé à m'entrainer dans la piscine municipale aux manœuvres de sauvetage, je commence enfin à  fendre les flots de l'océan avec un kayak. Mon déménagement m'a permit d'être à l'heure pour les sorties. Mes premiers coups de pagaie, un jour de grand vent et de bonne pluie, avec une mer quelques peu remuante, m'ont donné soif de nouvelles sorties. Les autres membres du club me disent que bientôt, on pourra voir les saumons remonter le delta...


     Aprés cette longue période sans nouvelles, je ne sais pas si vous serez nombreux à lire ces lignes... J'espère vous revoir bientôt!

Bye bye et portez vous bien,

Lucas